Dans la lignée des articles de blogs sérieux, j’inclus celui-ci… On s’est tous déjà sentis dans un « down », démoralisé, moins intéressé ou oppressé par notre réalité. Ce n’est pas significatif d’une dépression ou d’un état irréversible, mais il est important en tant qu’étudiant de connaître ses limites et de savoir prendre soin de sa santé mentale. Dans cet article, il ne sera pas question de devenir un médecin ou psychologue de comptoir, mais de te donner des clés pour arriver à mieux t’écouter.
Des faits, rien que des faits
Commençons par une statistique : ⅕. Oui, tu me diras « les chiffres, toujours les chiffres. Mais sont-ils fiables » ? Celui-ci provient de l’institut de la statistique du Québec donc j’aurais plutôt tendance à leur faire confiance en matière de chiffres. C’est pourquoi j’ai voulu apporter à ton attention cette réalité : un adulte sur cinq au Québec souffre d’une maladie mentale, que celle-ci soit diagnostiquée ou non.
Loin de moi l’idée de vouloir te faire peur ou t’emmener à te méfier de tous tes amis, cependant c’est un fait. On accorde trop souvent une dimension négative, péjorative au terme de maladie mentale et c’est à tort. Sais-tu toi-même à quoi correspond une maladie mentale ou même connais-tu la définition de ce que représente une dépression ? La voici, pour ta gouverne :
« La dépression est une maladie mentale qui affecte l’humeur d’une personne, la façon dont elle se sent. L’humeur influence la perception que les personnes ont d’elles-mêmes, leurs relations avec les autres et leur interaction avec le monde environnant. C’est bien plus qu’une “mauvaise journée” ou “broyer du noir”. »
Information VS stigmatisation
Fraîchement copiée de Google, cette définition a pour vocation de t’éclairer quelque peu sur la dépression, en soi un état qui peut toucher tout le monde à un moment de sa vie. En tant qu’étudiant, combien de fois as-tu pu t’identifier à la description ci-dessus ? Je te laisse compter… Si tout cela est temporaire et ne dure que très peu de temps, ce n’est pas bien grave, mais si c’est un état qui dure, qui te fait souffrir ou qui entraîne ton isolement social, réfléchis-y.
Une maladie mentale est avant tout une maladie, tu ne dois pas en avoir honte, ce n’est pas de ta faute et tu es la personne qui en souffre le plus. Par ailleurs, quand j’ai mal quelque part je vais chez le médecin. Pas toi ? Et bien, c’est exactement pareil pour tout ce qui touche à la psyché, consulter est une nécessité. On est tous tenté de dire « je vais régler ça moi-même » ou encore « je ne suis pas fou alors pourquoi j’irai consulter ? » ce n’est pas normal ! Tu n’essaies pas de soigner une fracture du bassin toi-même que je sache et tu n’es pas sourd, pourtant cela ne t’empêche pas de consulter en cas d’otite ou autre. Pourquoi toujours attendre quand il s’agit de ce genre de chose ?
Des symptômes de toute importance
Comme pour toutes maladies, il y a des symptômes, la dépression c’est pareil. Je suppose que tu les attendais avec impatience donc les voici :
- les signes physiologiques : ils résident dans des maux récurrents (de tête, de dos ou encore d’estomac). Aussi, dans l’évolution du poids, c’est-à-dire que la dépression peut entraîner une augmentation ou une perte de l’appétit. De même qu’une personne en proie à cette situation peut être trop agitée ou avoir des gestes trop lents par rapport à la moyenne.
- les signes psychologiques : une humeur changeante, des idées noires, une dévalorisation de soi, une baisse d’intérêt, des troubles du sommeil (on dort très peu ou beaucoup trop).
Des aides précieuses
Si toutefois tu as encore des doutes sur ton état de santé mentale, mais que tu veux quand même te rassurer, tu peux trouver sur internet une tonne de tests. Oui il existe des tests pour tout et n’importe quoi, mais celui-là est vraiment important. Tu pourras le trouver sous des appellations comme « test de dépistage de la dépression » par exemple. Celui-ci se fait en quelques clics et est 100 % discret si tu veux rester dans l’anonymat. Par la suite si ce test ou ta situation mentale s’enligne vers une dépression tu as bon nombre de ressources mises à ta disposition comme :
- des psychologues ou psychiatres au sein de ton université
- tous les psychologues de l’ordre des psychologues du Québec
- des psychothérapeutes, etc.
Tu as l’embarras du choix, et si tu n’es vraiment pas à l’aise je te conseillerais l’une des meilleures écoutes possibles : ton entourage, ta famille, tes collègues. PARLER c’est déjà un grand pas, mettre des mots sur ce qui se passe pour toi c’est la principale clé de tout remède. Et comme je ne veux vraiment pas qu’il t’arrive quoi que ce soit, je te laisse un numéro d’urgence en cas de détresse psychologique : c’est le suivant : 1 800 257 0088. Alors je conclurais avec une phrase bateau, mais qui fait du bien : prends soin de toi.
